Comment les parents peuvent aider leurs enfants à choisir un métier sans les influencer

Le choix d'une profession, c'est bien plus qu'un simple formulaire. C'est un pas vers la vie, et c'est là que ça devient passionnant, car en tant que parent, tu veux aider sans forcer. Tu veux accompagner sans ignorer. La frontière entre conseil et pression est mince, et parfois, une seule phrase suffit pour que ton enfant se sente incompris. Mais il existe des moyens d'être présent, non pas en tant que décideur, mais en tant que soutien.

Écouter au lieu d'anticiper

Quand il s'agit de l'avenir de nos enfants, tout le monde a son mot à dire. Pourtant, le soutien commence d'abord par une écoute active, et non par des corrections ou des classifications. Demandez à votre enfant : qu'est-ce qui t'intéresse ? Qu'est-ce qui te semble facile ? Qu'est-ce qui te stresse ? Et ensuite, laissez ses réponses telles quelles, sans donner immédiatement votre avis. Quand on se sent écouté, on pense plus librement. Celui qui est constamment évalué se replie sur lui-même. La confiance commence là où les parents laissent de la place à leurs enfants, et ne se contentent pas de leur donner des conseils.

Classifier ses propres expériences

Il est naturel que tu veuilles protéger ton enfant. Le protéger des détours et des déceptions. Parfois, tu ressens aussi le besoin de partager ce que tu as toi-même vécu. C'est compréhensible, mais cela peut aussi s'avérer peu utile selon l'ampleur que cela prend. Car ton parcours n'est pas forcément le même que celui de ton enfant. Racontez-lui ce que vous avez vécu, mais sous forme d'histoire, pas de mode d'emploi ou d'attentes. Dites : « C'est comme ça que ça s'est passé pour moi », et non « Fais mieux que moi ». Cela permettra d'ouvrir le dialogue, sans comparaison.

Des questions plutôt que des directives

« Que veux-tu faire plus tard ? » est une question difficile. Pose plutôt des questions plus précises, telles que « Qu'est-ce qui t'a plu dans ce projet scolaire ? Qu'est-ce qui t'intéresse dans ce domaine ? Avec qui aimes-tu travailler ? ». Ces questions aident ton enfant à s'observer lui-même au lieu de se projeter immédiatement dans des rôles. Plus ton enfant en sait sur lui-même, plus la prochaine étape sera claire.

Donner une orientation, ne pas diriger

C'est bien de proposer des idées, de partager des informations, d'impliquer d'autres personnes de votre entourage. Mais à chaque étape, posez-vous la question suivante : est-ce que je veux aider ou diriger ? Au lieu de dire : « Ça serait parfait pour toi », dis plutôt : « Si tu veux, on peut y jeter un œil ensemble. » Soutenir ne signifie pas montrer la direction à suivre, mais accompagner sans tirer.

Peut-être que ton enfant ne sait pas encore ce qu'il veut. Peut-être changera-t-il d'avis. Peut-être fera-t-il des détours. Ce n'est pas un échec, c'est une étape de la croissance. Montre-lui que tu peux l'accepter. Que tu es là, même si le plan n'est pas encore défini. Les enfants n'ont pas besoin de parents qui savent tout. Ils ont besoin de parents qui savent attendre, même si tout n'est pas encore clair.

Découvrir ensemble – ne pas décider seul

Parfois, il suffit de regarder autour de soi. Visitez ensemble un salon des métiers, une réunion d'information dans une haute école ou les journées portes ouvertes d'entreprises formatrices. Des événements tels que les salons de la matu organisés par talendo offrent également un excellent aperçu des filières d'études, des domaines professionnels et des nombreuses autres possibilités qui s'offrent après la maturité. Cela montre que vous êtes intéressé, mais pas déterminé. Vous êtes présent, mais vous laissez aussi une marge de manœuvre. Et parfois, cette expérience commune suffit à déclencher quelque chose chez votre enfant.

La proximité naît lorsque tu lâches prise

Le choix d'une profession n'est pas un objectif que tu dois atteindre pour ton enfant. C'est un chemin que ton enfant doit parcourir seul, avec ton soutien bien sûr. Tu n'es pas seulement une mère ou un père. Tu es à l'écoute et tu apportes ton soutien, et c'est tout ce qui compte.